Recruter un alternant, c’est souvent une première étape vers la prise de responsabilités RH. C’est un excellent moyen de transmettre, d’apprendre à manager… mais aussi de se frotter à quelques imprévus ! Pour que l’expérience soit gagnante des deux côtés, voici 4 erreurs fréquentes à éviter, surtout quand on est recruteur débutant.
Vous souhaitez acquérir et mettre en pratique vos compétences RH ? Notre école de commerce Ipac Bachelor Factory Lyon peut vous y accompagner.
Les erreurs à éviter avec son alternant
ERREUR N°1 : RECRUTER UN PROFIL “GENERALISTE” SANS DEFINIR LE BESOIN
« On cherche un alternant pour nous aider » : voilà une phrase qui revient souvent… et qui, malheureusement, commence mal un recrutement. Un bon recrutement commence toujours par une fiche de mission claire. Sans cela, le risque est grand de recruter un profil « multitâche » qui ne saura jamais sur quoi se concentrer. Avant de publier une offre, il faut répondre à ces questions :
- Quelle mission principale vais-je lui confier ?
- Quel livrable concret doit-il produire ?
- Quelle montée en compétences est attendue sur 1 an ?
- Avec qui va-t-il travailler au quotidien ?
Un alternant n’est pas une aide ponctuelle, c’est un professionnel en formation, qui doit trouver sa place dans un cadre défini.
ERREUR N°2 : VOULOIR « UN ALTERNANT OPERATIONNEL DES LE JOUR 1 »
Un alternant n’est pas un salarié à temps plein. C’est un étudiant, souvent jeune, qui découvre l’entreprise en parallèle de sa formation. Lui demander d’être immédiatement autonome, de gérer un portefeuille client ou de piloter des dossiers seul dès la première semaine… c’est aller droit dans le mur.
Le bon réflexe ?
- Prévoir un onboarding adapté, une montée en compétences progressive, et des points réguliers.
- Adapter ses exigences au niveau de formation : on ne confie pas les mêmes missions à un Bac+3 qu’à un Bac+5.
- Valoriser les réussites étape par étape.
ERREUR N°3 : OUBLIER LE SUIVI RH EN INTERNE
Beaucoup d’entreprises recrutent un alternant… puis le laissent seul avec son tuteur terrain. Résultat : pas de point RH, pas de contact avec l’école, et parfois même, pas de vision globale de la progression du jeune.
Le suivi de l’alternance ne se résume pas à signer un CERFA ou vérifier les heures en entreprise. Il est important :
- d’organiser des entretiens réguliers (intégration, mi-parcours, fin de contrat) ;
- de collaborer avec le conseiller formation de l’école pour faire évoluer les missions ;
- de préparer un retour d’expérience avant la fin du contrat.
C’est aussi une façon de donner du sens au contrat d’alternance : une montée en compétences, pas juste un “temps en entreprise”.
ERREUR N°4 : CONSIDERER L’ALTERNANT COMME UNE SOLUTION A COURT TERME
L’alternance, c’est bien plus qu’un contrat temporaire. C’est un levier de recrutement à moyen et long terme. Former un jeune, lui transmettre des compétences, lui donner confiance… c’est aussi investir dans un futur collaborateur.
De nombreux alternants finissent embauchés en CDI ou poursuivent en Bac+5 dans la même entreprise. À condition que leur expérience soit valorisante, encadrée, et professionnalisante.
Les entreprises qui réussissent à fidéliser leurs alternants sont celles qui :
- les considèrent comme de futurs collègues dès le départ ;
- leur font vivre l’entreprise de l’intérieur ;
- leur proposent une vraie montée en autonomie ;
- leur ouvrent des perspectives.
Former un alternant, c’est plus qu’un acte de gestion RH : c’est un acte de transmission. Et comme tout bon recrutement, cela demande méthode, cadre et bienveillance. Avec le Bachelor Ressources Humaines dispensé dans notre école de commerce Ipac Bachelor Factory Lyon, les étudiants apprennent à construire ces parcours, à accompagner la montée en compétences… et à devenir, demain, les recruteurs attentifs et compétents que les entreprises attendent.
Et si vous formiez le talent qui fera grandir votre entreprise ?